L’Agility

Il existe une grande variété de sports canins. Parmi eux, on trouve l’agility devenu en quelques années particulièrement populaire car c’est un sport très complet qui fait appel autant à l’intelligence du chien qu’à sa souplesse et où tout le monde prend réellement du plaisir.

Discipline ludique par excellence dont la base reste une éducation du maître et du chien, l’agility est ouverte à tous les conducteurs sans âge limite. C’est un jeu d’adresse qui allie éducation, complicité, vélocité avec comme tous les jeux sportifs quelques règles mais qui resserrent les liens maître-chien.

L’agility (signifiant tout simplement «agilité» en anglais), est une discipline ouverte à tous les chiens. Le chien (sans laisse ni collier) guidé uniquement à la voix et au geste de son maître doit effectuer un parcours le plus rapidement possible et en évitant au maximum les points de pénalité. Bref, c’est un jeu complice où maître et chien sont associés pour arriver au bout du parcours avec un minimum de pénalités dans un temps défini par le juge.

Cette discipline implique une bonne harmonie entre le chien et son maître et aboutit à une entente parfaite de leur équipe, il est donc nécessaire aux participants de posséder les bases élémentaires d’éducation et d’obéissance.

Où faire de l’agility avec son chien ?

L’agility est une discipline qui complète parfaitement l’éducation car elle permet d’apprendre en s’amusant. Par ailleurs, c’est aussi un véritable sport qui nécessite un apprentissage encadré et progressif en partenariat avec un moniteur diplômé et d’expérience, afin d’éviter diverses erreurs difficiles à corriger par la suite.

L’agility se pratique donc dans des clubs proposant cette discipline, Même si l’agility est avant tout l’occasion de prendre du temps avec son chien, de s’amuser avec lui et de passer une journée entre amis, cette discipline peut vite mener à des concours et devenir très passionnelle. A l’occasion d’un concours d’agility, le duo maître-chien doit s’illustrer par la qualité de franchissement des différents obstacles et la complicité qui règne entre eux.

Règlements
Le plus important dans le parcours n’est pas la vitesse, mais la qualité d’exécution. A chronomètre égal, l’équipe qui aura réalisé le parcours avec le moins de fautes (donc le moins de pénalités) sera classée devant. En effet, le franchissement des obstacles répond à des règles bien codifiées susceptibles d’entraîner des pénalités. Les pénalités sont les fautes et les refus que peut faire un chien sur le parcours, chaque faute ou refus étant pénalisé par 5 points.
Les épreuves de concours se divisent en 2 types :

L'agility avec zones de contact

Celle-ci comprend différents types d’obstacles tels que des sauts (haie, pneu, saut en longueur, mur), des obstacles à zones (passerelle, palissade, balançoire) et des obstacles de passage (tunnel souple dit « chaussette », tunnel rigide, slalom).

Sur les obstacles à zone, le chien doit obligatoirement mettre au minimum une patte dans les zones de montée comme de descente.

Le jumping

Cette épreuve est essentiellement composée d’obstacles de sauts, de tunnels et d’un slalom.
Le tracé des épreuves est laissé à l’imagination du juge officiant lors des concours, qui s’appuie toutefois sur un règlement international.

Les catégories

En France, on trouve quatre catégories de chiens. Chaque chien en fonction de sa taille devra concourir dans les catégories suivantes :

Catégorie A

Pour les chiens de moins 37cm au garrot

Catégorie B

Pour les chiens mesurant entre 37 et 47cm au garrot

Catégorie C

Pour les chiens de 47cm et plus au garrot

Catégorie D

Pour les chiens molossoïdes ou les chiens peu véloces comme le Dogue Allemand, le Léonberg ou le Rottweiler

Le règlement international

Celui-ci ne compte, lui, que trois catégories:

S (Small)

Pour les chiens plus petits que 35cm au garrot.

M (Medium)

Pour les chiens de 35cm à moins de 43cm au garrot.

L (Large)

Pour les chiens de plus de 43 cm au garrot.
En fonction de ces différentes catégories, le juge réglera la hauteur des sauts:

25 à 30 cm pour les catégorie A et S

35 à 40 cm pour les catégories B D et M

60 cm pour les catégories C et L

Ainsi, tous les chiens inscrits ou non au Livre des Origines Françaises (LOF) peuvent pratiquer l’agility, mais la compétition n’est permise que lorsque le chien atteint l’âge de 18 mois. Toute personne désirant pratiquer l’agility doit être titulaire d’une licence délivrée par la Société Centrale Canine (SCC) via la Commission Nationale Education et Agility (CNEA). Les conditions d’attribution de cette licence, réservée aux membres d’une association affiliée, sont subordonnées à l’engagement du licencié à respecter les règlements généraux de la Cynophilie française et sa charte de déontologie.
Origine

C’est d’Angleterre que nous est venue cette discipline. 

En 1977, John Varley, membre britannique du comité organisateur, souhaite créer un programme de démonstration susceptible de distraire le public de la plus grande exposition canine mondiale, dite la Crufts qui se déroule à Birmingham en Angleterre.

La réflexion et le travail de plusieurs clubs canins aboutissent en 1978 à une démonstration d’agility, activité ludique et sportive adaptée du jumping pour les chevaux. Cette démonstration est suivie d’un 1er championnat en 1979.
Les américains de l’United States Dog Agility Association (USDAA), membres de l’International federation of cynological sport (IFCS) devancent les français en 1986.

En France le 1er janvier 1988 la SCC approuve un projet de règlement présenté par Jean-Paul Petitdidier, vice-président en 2008. Une sous-commission est alors chargée de la diffusion de l’activité. Elle organise le 1er championnat de France en 1989 lors de l’exposition canine de Longchamp. La création de la Commission nationale d’éducation et d’agility (CNEA), aujourd’hui Commission nationale d’éducation et d’activités cynophiles (CNEAC), en 1991 et la délivrance d’une licence aux compétiteurs participent enfin à la stabilisation de l’agility.

Aude

Responsable Agility